Le journaliste Roberson Alphonse candidat au Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano

Le journaliste Roberson Alphonse candidat au Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano.

La Délégation permanente de la République d’Haïti auprès de l’UNESCO propose la candidature de Roberson Alphonse, journaliste de Magik 9 pour le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano. L’annonce a été faite ce vendredi 17 février 2023 par l’Ambassadeur, Déléguée permanente de la République d’Haïti auprès de l’UNESCO, Madame Dominique DUPUY. Le Prix sera remis par la Directrice générale de l’UNESCO le 3 mai dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

“L’Ambassadeur, Déléguée permanente de la République d’Haïti auprès de l’UNESCO, Madame Dominique DUPUY, annonce officiellement la candidature du journaliste Roberson ALPHONSE pour le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano, proposée par la Délégation permanente au nom du Gouvernement haïtien”, peut-on lire dans le communiqué.

Roberson Alphonse a été choisi pour son acte ultime de son engagement viscéral à garder la lumière tant sur les acteurs que sur les actes qui porteraient atteinte à la vie et à la démocratie du pays, sa décision de continuer son travail incarne la résilience de l’ensemble de la presse haïtienne et est un signal vital pour ses confrères et ses consœurs qui, comme lui, continuent à braver jours et nuits les menaces dans le cadre de l’exercice de cette profession indispensable au développement d’une société́ démocratique, a souligné la Délégation permanente.

Rappelons que Roberson Alphonse a été attaqué par des hommes lourdement armés, son véhicule criblé de balles, et lui-même atteint de plusieurs projectiles. Sorti vivant de cette tentative d’assassinat et à peine remis de ses blessures, le journaliste a refusé de se taire et repris sa plume pour continuer à servir la communauté haïtienne.

La Délégation permanente de la République d’Haïti auprès de l’UNESCO estime que si le confrère journaliste parvient à remporter le prix, cela contribuerait à mettre en avant le triomphe de sa voix incarnant la lutte en faveur de la liberté de la presse et lancerait un message d’espérance à l’ensemble de la profession.

Ce prix est créé en 1997 dans l’objectif de rendre hommage au journaliste colombien Guillermo Cano Isaza, assassiné devant les bureaux de son journal le 17 décembre 1986. Le Prix récompense chaque année une personne, une organisation ou une institution ayant joué un rôle important dans la valorisation de la liberté de la presse.

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