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“Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir “, disait Aimé Césaire. Voici les éphémérides pour ce 3 juillet 2023.
3 juillet 2012 : installation des membres du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) lors d’une cérémonie tenue à l’Ecole de la magistrature à Port-au-Prince, en présence du président Michel Martelly, de plusieurs autorités haïtiennes, de membres du corps diplomatique et de la société civile. L’institution a été créée par la loi du 13 novembre 2007.
3 juillet 1801: Toussaint Louverture approuve le texte constitutionnel de 1801. Cinq jours plus tard, au cours d’une cérémonie solennelle, il le proclame devant les corps constitués de la colonie et la foule du Cap. La promulgation de cette constitution autonomiste lui permet de développer la cohésion des citoyens de l’île.
3 juillet 1779 : André Rigaud est déclaré hors-la-loi. La cruauté des hommes de Rigaud à Petit-Goâve (8 juin 1799) et Léogâne avait soulevé l’indignation de colons blancs. Vaincu un an plus tard par les troupes de Toussaint Louverture et discrédité parmi ses pairs, il s’embarque pour la France avec Pétion et quelques-uns des chefs qui l’avaient suivi dans son aventure (7 juillet 1800).
3 juillet 1868 : des paysans, partisans de Sylvain Salnave, s’accaparent de la ville de Léogâne. Ils entrèrent dans la ville, arrêtèrent les chefs militaires qui la commandèrent au nom des cacos (opposants au gouvernement de Sylvain Salnave) et les expédièrent à Port-au-Prince sous bonne escorte.
3 juillet 1992 : accord du Governors Island. C’est le document rédigé par les mandataires des États-Unis, de l’ONU et l’OEA afin de trouver une solution à la crise née du coup d’État du 30 Septembre 1991, et signé séparément par le président en exil, Jean-Bertrand Aristide, et le lieutenant-général Raoul Cédras. Cet accord prévoyait notamment la désignation d’un Premier ministre par le père Aristide et la ratification de ce choix par le Parlement, l’amnistie des putschistes, le départ à la retraite du général Cédras et la nomination de son successeur par le président Aristide, et enfin le retour de ce dernier dans son pays le 30 octobre. Ces termes ne furent jamais appliqués vu les exigences venant des deux parties.
3 juillet 2002 : le président Jean-Bertrand Aristide annonce que son gouvernement avait entrepris des démarches afin de faciliter le recouvrement des sommes perdues par les sociétaires à la suite des fermetures des coopératives. Des membres de coopératives haïtiennes avaient manifesté leur mécontentement devant le Palais national à Port-au-Prince pour réclamer les sommes qu’ils avaient investies dans les coopératives ayant fermé leurs portes.
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