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Après un calme apparent, la mobilisation contre le gouvernement haïtien reprend de plus belle

Après un calme apparent, la mobilisation contre le gouvernement haïtien reprend de plus belle
Carly PhilippY | PPAMAG
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Après un calme apparent, la mobilisation contre le gouvernement haïtien reprend de plus belle

En Haïti, la mobilisation contre le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ariel Henry ne faiblit pas. Si plus d’un s’attendaient à une journée de reprise des activités ce lundi 3 octobre, la situation était tout autre au niveau de certaines villes du pays où les habitants ont gagné les rues pour exiger le départ de ce gouvernement.

Au niveau de la capitale, plus précisément à Delmas, la tension était déjà à son comble dès la matinée. Des pneus enflammés étaient constatés sur l’autoroute de Delmas. Si les activités commerciales avaient repris dans quelques communes avoisinantes, la situation était différente à Delmas. Les banques commerciales et les supermarchés étaient fermés alors que le transport public était totalement paralysé.

Un peu plus tard dans la journée, des manifestants ont été remarqués logeant l’autoroute de Delmas en provenance de Pétion-Ville où ils lançaient des propos hostiles au pouvoir place. Ils dénonçaient également l’augmentation des prix des produits pétroliers, l’inflation et l’insécurité qui gangrène le pays.

À Carrefour, entrée sud de la capitale, un groupe de citoyens, vêtus d’uniforme de plusieurs établissements scolaires, ont manifesté contre la décision du gouvernement de maintenir la date du 3 octobre pour la rentrée des classes. Le ministère de l’éducation nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) mise sur une entrée progressive à partir de cette semaine, selon un communiqué de presse publié par l’institution ce 3 octobre.

En province, la situation est similaire notamment aux Gonaïves. Une situation de tension a régné pendant une bonne partie de la journée, provoquée par des affrontements entre la Police et des civils armés au centre-ville. Des citoyens ont décidé de reprendre le flambeau de la mobilisation contre le gouvernement en place, selon les informations rapportées par la presse de la cité de l’indépendance.

Même cas de figure dans le Nord, particulièrement au Cap-Haïtien et à Trou-du-Nord. Les médias locaux ont rapporté que des milliers de citoyens ont gagné les rues pour exiger le départ du premier ministre Ariel Henry du pouvoir. La commune de Trou-du-Nord est à sa quatrième journée de mobilisation consécutive contre le pouvoir en place.

À Jacmel, une manifestation d’enseignants a été constaté de très tôt ce lundi. Les protestataires réclamaient le paiement des frais relatifs à la correction de copies d’examens du baccalauréat. Cette situation a occasionné la paralysie totale des activités au niveau de la cité Alcibiade Pommayrac.

Ce lundi 3 octobre devait marquer la rentrée officielle des classes mais le constat est tout autre. Les portes des écoles sont restées restent fermées après que plusieurs institutions scolaires ont annoncé qu’elles n’étaient pas en mesure de recevoir les écoliers.

Haïti vient de connaître trois semaines de mobilisation d’affilée, marquées par la paralysie des activités commerciales et du transport. Dans plusieurs villes du pays, la plupart des manifestations ont été émaillées de violence, de pillage et de vandalisme. Certains auteurs présumés de ces infractions ont été arrêtés par la Police Nationale d’Haïti (PNH).

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