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Brutalités policières lors du sit-in du 6 juillet, un groupe d’observateurs craint le pire

Brutalités policières lors du sit-in du 6 juillet, un groupe d’observateurs craint le pire

Brutalités policières lors du sit-in du 6 juillet, un groupe d’observateurs tire la sonnette d’alarme

Port-Au-Prince,Haïti.-Les brutalités policières observées lors du sit-in du 6 juillet inquiètent un groupe d’observateurs qui les identifient comme “une dangereuse tentative de retour en arrière.” Dans un rapport daté du 12 juillet, signé de Kettly Mars, Lyonel Trouillot et Hérold Jean-François, ce groupe denonce ces actions et appelle à une prise de conscience afin de contrecarrer cette prétention anachronique de musellement de la liberté d’expression.

Quel danger un sit-in fait-il courir à la République, comparé au défilé en armes de guerre et autres de groupes dont les antécédents de banditisme sont documentés par des kidnappings, par la participation aux massacres récents de la population dont ils se disent aujourd’hui les défenseurs, par des détournements de camions et de conteneurs de marchandises, par la terreur exercée contre la population sur des axes de grande circulation automobile,

…sur des routes nationales, dans des bourgades de l’Artibonite prises en otage par la guerre de gangs, autant de faits dont les autorités qui déploient la furie de la police contre les manifestants des sit-in ne semblent pas être encore au courant”,  questionnent les observateurs dans ce rapport qui jugent que l’administration en place mobilise et utilise les ressources de l’État, les gaz lacrymogènes, les unités spécialisées de la Police Nationale au mauvais endroit.

Ce groupe d’observateurs estime que cette intervention inopportune de la police nationale pour disperser un sit-in d’une organisation de la société civile qui l’avait notifié et annoncé, n’est rien moins qu’une menace sur l’exercice d’un droit démocratique garanti par la Constitution en vigueur. La pleine jouissance des libertés publiques issue des acquis démocratiques résultant d’une longue lutte du peuple haïtien, est en grand danger en Haïti.

Cette méconnaissance des droits du citoyen de s’exprimer en toute matière et de se réunir sans armes (art. 31Constitution) pour faire entendre ses revendications, traduit sans ambages, une volonté de retour en arrière, pour l’établissement d’un pouvoir autoritaire, répressif et violateurs des droits civils et politiques dont l’exercice est une conquête après deux siècles environ de pouvoir arbitraire et obscurantiste.

Ces observateurs  condamnent cette atteinte aux droits du citoyen garantis par la Constitution, cette tentative de musèlement de l’expression à travers des réunions publiques. Aussi, dénoncent-ils  devant l’opinion publique nationale et internationale une dangereuse tentative de retour en arrière et invitent, en conséquence, chacun en ce qui le concerne, à en prendre conscience, afin de défendre ces acquis que sont les droits de la citoyenne et du citoyen garantis par la Constitution, les libertés publiques et bloquer toute prétention anachronique de leur musèlement.

 

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