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« Chienne » et « Chawony » dans le catalogue des insultes du directeur de l’Institution Bellerice-Castera contre ses élèves

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« Chienne infestée de puces » et « Chawony » dans le catalogue des insultes du directeur de l’Institution Bellerice-Castera contre ses élèves.

Le directeur de l’Institution Bellerice-Castera, Albert Jean Bellerice a été enregistré, à son insu, en train d’insulter ses élèves. Ce dernier, très remonté parce que quelqu’un a versé de l’eau sur un bureau, a voulu expulser certains élèves d’une classe. « Monsieur on ne sait pas qui a jeté de l’eau sur le bureau », on entend dire une fille. Au directeur de répondre : « Mpa fout bezwen konnen, si nou paka gen je poun konnen se fout bouda nou pou n bat ». De cette réponse d’un ton sec et sévère s’en est suivi une succession de propos injurieux et de mots indignes d’un directeur d’école. 

En plus de parler à ses élèves comme s’il était sur le point d’en venir aux mains, des grossièretés comme « manman kaka », « ti kochon », « bèt » etc. sortaient à profusion dans sa bouche. Il a même appelé ses élèves à sortir dans « l’ordre et la discipline » ce qui contraste avec ces propos orduriers. Alors qu’il traitait de tous les maux ses élèves, Albert Jean Bellerice en a profité pour en mettre une couche à leurs parents comme s’ils étaient des propriétaires de porcherie. « Se nan pak manman nou ak papa nou poun rete. Bann ti kochon ». 

Jusqu’ici, l’enregistrement dure une minute 30 seconde et on ne note aucune réaction des élèves si ce n’est que le bruit des chaises alors qu’ils essaient de frayer un chemin vers la sortie. Mais le directeur, visiblement qui ne décolère pas, les a menacés de les expulser s’ils font du bruit en étant sur la cour de l’école : « map fout nou deyo pesonèlman ».

Soudain, la fille sur laquelle va s’abattre le courroux de Albert Jean Bellerice lui pose une question : « On peut partir volontairement ? » Le directeur ne s’est pas fait prier, il a sauté sur l’occasion pour dire à cette élève qu’elle n’avait rien à faire dans son établissement en la traitant de surcroît de « chawony (charognard) ». Sa réponse est sortie d’instinct : « Mesye pa dim chawony ». Le directeur pour s’enfoncer encore plus dans l’abime de ses invectives est monté d’un cran pour la traiter « d’imbécile ». « Ou pa gen plas ou la, madigra, maskarad , mpa frenk konnen saw te vin chache la. »

Couverte d’injures, la fille lui répond : « Manman m pat voyem la pouw joure m. Eh bien je pars. » Toujours dans son rôle de gros bourin, Albert Jean Bellerice continue d’infliger son  mauvais traitement à son élève : « Pati chyèn, al grate chyèn ».  

Une troisième voix devient perceptible. C’est celle de madame Martine. Ah chère madame Martine, une femme, propablement une mère. Elle dit à cette fille : « tu n’es pas en train de repliquer là ? » Cette élève traitée de « chienne infestée de puces », en sanglot, répond en toute logique à madame Martine : « mais on est train de m’injurier. Je suis venu à l’école pas pour me faire injurier ». Madame Martine qui ne voit dans la réaction de l’élève une incohérence par rapport à ce que devrait être un établissement scolaire qui n’est pas un marché encore moins un tap-tap où disputes, injures et prise de main sont monnaies courantes a voulu jouer la moralisatrice : « baisse le ton ! tu n’as pas de réponse à donner »

La voix de Albert Jean Bellerice, directeur de l’Institution Bellerice-Castera vient casser l’ambiance et le vrai semblant de calme qu’elle tentait d’insuffler : « grizèt, al jape la ba. Al fout jape deyò, grate pis, jape deyò. »

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