Depuis sa libération en janvier dernier à Miragoâne, Clauvens Jean Jacques reçoit des menaces de mort

Depuis sa libération en janvier dernier à Miragoâne, Clauvens Jean Jacques a fait savoir qu’il reçoit des menaces de mort.

Arrêté par la police l’accusant d’être un membre du gang de Vitelhomme, le nommé Clauvens Jean Jacques avait recouvré sa liberté le lundi 23 janvier 2023 par le commissaire du gouvernement de Miragoâne, Jean Ernest Muscadin. Il l’avait entendu et n’avait retenu aucune charge contre lui. Il avait ordonné au responsable de police de sa juridiction la libération du citoyen. Depuis lors, Clauvens Jean Jacques reçoit des menaces de mort, a-t-il déclaré à la rédaction de Juno7.

“J’ai commencé à recevoir des menaces depuis ma libération. Je suis obligé de vivre dans le maquis”, a-t-il dit pour attirer l’attention de la population.
Toutefois, il n’a pas porté plainte parce qu’il ne fait pas trop confiance à la justice de Miragoâne, a-t-il indiqué.

Clauvens Jean Jacques a fait savoir que ces menaces verbales proviennent de part et d’autre. Ils m’ont dit à travers des messages: “y ap kase kou m, y ap tire m, mwen p ap ka mache.”, a-t-il expliqué. “Mais grâce à Dieu, ces menaces ne sont jamais physiques”, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, quelques membres influents de la population de Miragoâne promettent à Clauvens Jean Jacques qu’ils feront tout leur possible pour l’arrêter dès lundi.

“Nous avons avancé des points de droit pour demander au commissaire de mettre en liberté Clauvens Jean Jacques parce qu’il n’a commis aucune infraction. La loi est claire, une personne ne peut pas être arrêtée pour une infraction qu’il n’a pas commise “,avait déclaré Matheus Mathieu, l’avocat qui avait assisté la victime lors de son audition au parquet de Miragoane par le commissaire Muscadin.

En raison des actes de banditisme, Clauvens Jean Jacques avait décidé de quitter Pernier pour aller s’installer à Miragoâne, sa ville natale, nous a confié une source proche de la victime.

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