Plusieurs centaines de jeunes dominicains manifestant leur déception à la suite de la suspension des élections municipales ont été attaqués à coup de bombe de gaz lacrymogène ce 18 février 2020 devant le quartier général de la Junte Centrale Électorale.
Les protestataires réclamaient pacifiquement la démission des membres de la JCE et l’organisation d’élections complètes, selon CDN.
Selon le média dominicain, la police a fini par enlever les bombes lacrymogènes. C’est la deuxième journée de protestation organisée par ces jeunes depuis la suspension dimanche des élections municipales.
La Junte Centrale Électorale (JCE) avait annoncé ce 16 février la suspension des élections municipales avant de convoquer de nouvelles joutes pour le 15 mars 2020.
Ce mardi, les autorités électorales ont également sollicité l’aide de l’Union interaméricaine des organes électoraux (Uniore) et de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) afin d’enquêter sur les défaillances techniques survenues le 16 février dernier.
Parallèlement, la police a annoncé ce mercredi qu’elle enquêtait sur un officier et un technicien d’une compagnie de téléphone pour leur implication présumée dans le « sabotage » des élections municipales.
Les suspects sont, selon Noticias Sin, Ramón Antonio Guzmán Peralta, un colonel affecté à la sécurité du candidat à la présidence Luis Abinader, et Manuel Antonio Regalado Martínez, technicien de la compagnie de téléphonie mobile Claro.