C’est une exigence constitutionnelle. Après les vacances parlementaires, les élus du bicentenaire ont toujours rendez-vous la première semaine du mois de juin pour ouvrir officiellement la deuxième session ordinaire de l’année législative.
Ce lundi 10 juin est la date fixée par le bureau de l’assemblée nationale pour répondre à cette obligation constitutionnelle, conformément aux articles 98, 98.1 de la loi mère.
Les élus sont attendus à la salle de séance dès midi. Costumes et chapeaux noirs pour les sénateurs et costume blancs pour les députés selon le protocole recommandé pour les séances en assemblée nationale.
Tout compte fait, cette séance en assemblée nationale est incertaine. Rien ne dit qu’elle ne sera pas noyée dans la crise qui prévaut dans le pays depuis la publication du 2e rapport d’audit de la cour supérieure des comptes et du contentieux administratif sur la gestion et l’utilisation des fonds PetroCaribe.
Il est clair que la réalisation de ce projet de séance dépendra de la mobilisation générale annoncée pour dimanche et lundi par les PetroChallengers et d’autres entités de l’opposition radicale. Un autre “Pays Lock” est encore envisagé. Ce qui est très possible par rapport à la grève de deux jours annoncée par des associations et syndicats de chauffeurs.