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L’accord de Montana et le PEN ont trouvé un consensus pour une transition qui doit durer deux ans.
Les signataires de l’accord de Montana et du Protocole d’entente nationale (PEN) modifié, deux des trois derniers accords présentés au pays, ont paraphé, mardi 11 janvier, un document, fruit d’un consensus, sur la transition à mettre en place pour les deux prochaines années en attendant les nouvelles élections générales pour combler le vide institutionnel dans le pays.
Ce « consensus politique » permettra, selon eux, de mettre en place une transition de deux ans dirigée par un collège présidentiel de cinq membres, un Premier ministre et un cabinet ministériel. Pour le quintet ou collège présidentiel, l’accord de Montana ; le Protocole d’entente nationale (PEN) et le gouvernement en place désigneront chacun un membre; des organisations importantes de la société civile fourniront les deux autres membres. Inévitablement, ce collège doit avoir au moins une femme.
Le gouvernement de transition aura comme premier ministre un homme ou une femme désigné selon les mécanismes de l’accord de Montana. Il aura comme mission de coordonner la planification et l’exécution de l’action gouvernementale. En concertation avec le collège présidentiel, le chef du gouvernement formera le cabinet ministériel. Les membres du gouvernement seront issus des divers secteurs signataires du document de consensus. Ce cabinet ministériel doit être réduit et validé par le conseil national de la transition.
Ce consensus signé entre autres pour l’accord Montana par Magalie Comeau Denis, Leslie Voltaire, et pour le PEN par RDNP, KONA, AAA prévoit que le conseil national de la transition va devenir l’organe de contrôle de la transition après avoir validé la feuille de route du gouvernement et du cabinet ministériel. Il sera complété par deux délégués par département et de la diaspora.
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