La Mairie de l’Arcahaie s’oppose au projet de transformer la prison civile de cette commune en centre de quarantaine.
Une information circulant depuis des jours dans la commune de l’Arcahaie fait croire que des démarches sont en cours au niveau des Autorités Pénitentiaires Nationales afin de transférer les 90 prisonniers incarcérés à la Prison Civile de ladite commune dans un autre centre d’incarcération.
L’idée est de transformer la prison de l’Arcahaie en un centre de quarantaine destiné à recevoir les personnes en phase d’observation pour la Covid-19.
Contactée au téléphone par la rédaction de Juno7, la Mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère s’oppose radicalement à ce projet qui, précise-t-elle, n’est pas adapter à sa commune par rapport à la position de la Prison Civile de l’Arcahaie, située en plein coeur de la ville.
Selon les informations dont dispose la première citoyenne de l’Arcahaie, la prison a été choisie pour recevoir uniquement les prisonniers qui présenteraient des symptômes semblables à ceux du Coronavirus en attendant la résultats de leurs tests.
Le plus grand problème de la Mairesse avec ce projet c’est qu’elle n’a pas été mise au courant à temps alors que les autorités de l’APENA ont déjà procédé au transfert de 75 des 90 détenues incarcérés à ladite prison. Rosemila Petite-Frère ne cache pas sa colère par rapport à ce qu’elle voit comme un manque de respect total pour les autorités locales.
Pour avoir de plus amples informations concernant ce projet, Rosemila Petit-Frère dit avoir contacté son ministre de tutelle, Audin Fils Bernadel qui, dit-elle, lui a donné la garantie qu’aucun centre de quarantaine ne sera logé à la Prison Civile de l’Arcahaie.
La Mairesse a profité de cette occasion pour critiquer la gestion faite par les autorités sanitaires des informations concernant sa commune en ce qui a trait à la Covid-19. Elle informe avoir appris par voie de presse le cas de Covid-19 qui aurait été détecté à l’Arcahaie.
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