Le fils de Jean-Claude Duvalier, Nicolas Duvalier, qui s’intègre depuis plus d’un an en vétéran dans l’arène politique haïtienne, continue de plus belle avec ses déclarations étonnantes. De plus en plus, il vend l’image d’un politique démocrate assumé et avisé.
Au micro du journaliste Mario Chateau aux États-Unis d’Amérique, il a exprimé clairement sa position par rapport à ce que les opposants au régime “Tèt Kale” appellent tous “un départ ordonné” de Jovenel Moïse.
Disant constaté l’incapacité de l’exécutif à répondre aux attentes de la population, Nicolas Duvalier est malgré tout contre l’idée qu’un Président élu démocratiquement laisse le pouvoir. “le Président peut toujours le faire s’il le juge nécessaire. Mais moi, je ne suis pas là pour le demander non plus”, soutient-il.
“Jean-Claude Duvalier lorsqu’il avait laissé le pays en 1986, avait planifié son départ avec le CNGR. Ensuite il y avait les Forces Armées d’Haïti, la Gendarmerie et la Police. On a tous vu les résultats. Il y a eu beaucoup de morts”, argumente le fils de Baby Doc qui aimerait avoir la propre définition des leaders qui véhiculent l’option de “départ ordonné” comme solution à la crise actuelle.
Parallèlement, Nicolas Duvalier dit n’être pas insensible au cri de la population haïtienne qui gagne les rues pour dire non à la faim, la misère entre autres choses.
“Nous sommes tous affectés par les problèmes que confronte le pays ces jours-ci car nous sommes tous dans le même navire. Je crois qu’il n’est pas trop tard pour organiser un dialogue inter-haïtien afin de résoudre ensemble cette crise qui n’a que trop duré”, propose le fils de Jean-Claude Duvalier qui critique le comportement de certains élus qui se contentent de manifester pour demander la démission du Président alorsqu’ils connaissent mieux que quiconque les procédures légales à entammer.
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