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Le Premier ministre Ariel Henry déplore l’assassinat de trois policiers à Thomassin 48 et réitère son engagement à rétablir la sécurité en Haïti.
Le Premier ministre Ariel Henry s’est exprimé après l’énième drame ayant touché la Police Nationale d’Haïti (PNH) au cours duquel trois policiers ont été tués à Thomassin 48, Pétion-ville, ce dimanche 9 avril. Le chef du gouvernement haïtien dit déplorer cet acte barbare et réitère la volonté de son gouvernement de rétablir la sécurité en Haïti.
Quelques heures après que trois policiers ont été tués dans une embuscade à Thomassin 48, le Premier ministre Ariel Henry a réagi sur son compte Twitter. « Nos frères policiers sont aujourd’hui, une nouvelle fois, tombés sous les balles assassines des malfrats sans foi ni loi. Nous déplorons ces actes barbares. Aux familles, aux frères d’armes de ces vaillants policiers victimes, nous adressons nos sincères condoléances et nous les assurons de notre solidarité », a-t-il tweeté.
Dans un deuxième tweet, le chef de la Primature dit renouveler au peuple haïtien sa détermination à tout faire en vue d’aboutir à la création d’un climat de sécurité et de stabilité dans le pays. « Nous ne restons pas insensibles à cette situation et nous sommes à pied d’œuvre pour y apporter une solution durable », a-t-il souligné.
Pierre Paul Junior Dorcely, Nicolas Robenson et Medèze Fortulien sont les noms des trois policiers qui ont péri dans une embuscade du gang dirigé par le dénommé « Ti makak » à Thomassin, quartier de Pétion-Ville. Ces agents étaient attachés au sous-commissariat de Thomassin et appartenaient aux 28e, 25e et 26e promotions de la PNH. Cet énième drame porte à 21 le nombre d’agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans l’exercice de leur fonction depuis le début de l’année 2023.
Le gouvernement haïtien attend depuis octobre 2022 une réponse favorable de la communauté internationale à sa demande d’envoi d’une force multinationale pour rétablir la sécurité dans le pays. Mais les volontaires pour diriger cette force ne se montrent pas au point que les États-Unis étudient désormais, avec ses alliés, la possibilité d’envoyer une mission de la paix en Haïti.