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Violence des gangs à Port-au-Prince: selon une enquête du MENFP 12 057 enfants et 473 enseignants sont déplacés

Violence des gangs à Port-au-Prince: selon une enquête du MENFP 12 057 enfants et 473 enseignants sont déplacés
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Violence des gangs à Port-au-Prince: une enquête préliminaire du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle révèle que plus de 12 000 enfants sont déplacés dont 11 085 élèves.

Le ministère de l’Education Nationale via un document acheminé à la rédaction de Juno7 a révélé les résultats préliminaires de l’enquête relative à la situation des enfants et adolescents déplacés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince à cause de la violence des gangs dans plusieurs quartiers. Selon les derniers chiffres, 12 057 enfants ont été déplacés dont 11 085 élèves tandis que 473 enseignants sont enregistrés parmi les personnes déplacées.

En effet, ces enfants et adolescents déplacés ont été repérés dans 43 sites d’hébergement de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. “Dans les 43 sites, on a pu recenser 18 écoles publiques (42%), 18 écoles privées (42%) et sept autres structures d’accueil (16%)”, a souligné le document du MENFP.

D’après ce document, sur les 12 057 enfants recensés dans les sites, 44% auraient subi un traumatisme par rapport aux actes de violence dans les zones occupées par les bandits. Des parents ont expliqué aux enquêteurs du ministère que leurs enfants sont traumatisés en raison des détonations incessantes, des incendies dans les maisons, l’assassinat d’un proche dont ils sont témoins et surtout le fait de traverser les cadavres.

Face à cette situation, les enfants traumatisés ont manqué de sommeil, certains tremblent parfois jusqu’à pousser des cris lorsqu’ils dorment, a indiqué les résultats de l’enquête en se référant aux déclarations de quelques parents.

Le déplacement de ces enfants oblige leurs parents à réfléchir d’une autre façon concernant leur retour à l’école. Toutefois, 60% d’entre eux sont incertains. Ils ne savent pas si leurs enfants peuvent fréquenter le même établissement scolaire tandis que 4% disent non.
Par ailleurs, 30% disent oui et ne veulent pas que leurs enfants changent d’école.

Le MENFP a enregistré 473 enseignants parmi les personnes déplacées. 94% d’entre eux se trouvent dans la commune de Port-au-Prince et la grande majorité dans la première section communale de Turgeau, a indiqué le document.

Le Ministère de l’Éducation Nationale promet que le rapport final sur la situation des enfants et enseignants déplacés est en cours de préparation.
Cette enquête a été réalisée au cours des mois d’août et de septembre par 72 enquêteurs répartis en 24 équipes de trois personnes: un inspecteur de la DDEO, 1 U-Reporter de l’UNICEF et un représentant des syndicats d’enseignants.

Cette enquête préliminaire est le résultat selon le MENFP des inspecteurs de la Direction Départementale d’Éducation de l’Ouest (DDEO), des syndicats d’enseignants (CNEH, FENATEC, GIEL, RENATEPH) et les U-Reporters de l’UNICEF.

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