L’ancien député A. Rodon Bien-Aimé invite la Société Civile à ne pas confondre son rôle d’arbitre à celui d’acteur politique.
Port-au-Prince , Haïti .- Antoine Rodon Bien-Aimé, ancien député de la 50e législature et coordonnateur de l’Entente Nationale, semble vouloir aider la Société Civile à redescendre sur terre car de son avis, celle-ci semble confondre son vrai rôle dans la recherche de solution à la crise politique aiguë qui s’impose à Haïti depuis l’assassinat du président de la République, Jovenel Moïse.
Dans une interview exclusive accordée à Juno7, l’ancien parlementaire invite la Société Civile à ne pas substituer son rôle d’arbitre à celui d’acteur politique. Selon lui, les membres de la Société Civile sont là pour faciliter un consensus, mais pas pour s’ériger en acteurs politiques en prenant le malin plaisir à proposer des personnalités pour être président, Premier ministre et ministres.
A.Rodon Bien-Aimé s’attache au choix de Joseph Lambert
Sans passer par quatre chemins, le coordonnateur de l’Entente Nationale, rappelle aux membres de la Société Civile la nécessité de comprendre le bien-fondé du protocole d’entente signé le 9 juillet 2021 avec des acteurs politiques y compris les partis de l’opposition et les partis au pouvoir et alliés. Ce document qui soutient le choix de Joseph Lambert comme président provisoire est pour lui, la seule chance qui se présente aux acteurs pour réunifier le pays et de prendre un nouveau départ.
“Konsansis la kòmanse jwenn. Nou envite yo vini enplemante l ak renfòse l pou nou kapab avanse avèk peyi a”, lance le coordonnateur de l’ENA qui demande aux acteurs réticents de rejoindre le protocole susmentionné question d’avoir un exécutif à deux têtes avec Joseph Lambert comme président provisoire et un Premier ministre y compris un gouvernement issu d’un large consensus.
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