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Lancement officiel du projet d’amélioration de la gouvernance du sous-secteur de l’éducation non-formelle

Lancement officiel du projet d’amélioration de la gouvernance du sous-secteur de l’éducation non-formelle
Photo: Ody Bien-Eugène | Juno7
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Lancement officiel du projet d’amélioration de la gouvernance du sous-secteur de l’éducation non-formelle.

Le Ministère de l’éducation nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) a procédé ce mardi 17 janvier 2023 au lancement officiel du projet d’amélioration de la gouvernance du sous-secteur de l’éducation non-formelle, financé par la Banque Mondiale à plus de deux millions de dollars américains. Les représentants de l’ONAPE, de la Banque mondiale, de la DEF ainsi que ceux des institutions partenaires comme l’Unicef et l’UNESCO ont répondu présent à cette cérémonie organisée à l’hôtel Karibe, à Pétion-Ville.

C’est le responsable de la Direction de l’Ecole Fondamentale (DEF), Kendy Nicolas, qui a procédé au lancement du Projet d’amélioration de la gouvernance du sous-secteur de l’éducation non-formelle. M. Nicolas a expliqué que l’État haïtien, vue la déréglementation qui caractérise ce sous-secteur, a exprimé sa volonté de le réguler. « C’est pourquoi le ministre de l’éducation nationale Nesmy Manigat a mis en place la Commission Interinstitutionnelle de l’Education Non-formelle (CIENF), cadre de concertation et d’harmonisation entre les acteurs », a-t-il expliqué.

Ce projet de renforcement de la gouvernance du sous-secteur de l’éducation non-formelle, selon M. Nicolas, vient à point nommer pour donner sa lettre de noblesse à ce secteur. Il est financé par la Banque Mondiale et appuyé techniquement par l’UNESCO et l’UNICEF sur trois ans à hauteur de 2 millions 52 mille 495 dollars américains et devrait permettre de renforcer la capacité d’action des acteurs en ce qui concerne la gouvernance de ce sous-secteur. « Le résultat final est que le MENFP dispose de normes, de standards et d’outils pour faciliter la coordination et la gestion de l’éducation non-formelle », a-t-il souligné.

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Photo: Ody Bien-Eugène | Juno7

Par ailleurs, le titulaire de la DEF se dit convaincu que l’éducation non-formelle est l’un des moyens le plus sûr pour lutter contre la pauvreté, le banditisme et ses corollaires. « La politique d’éducation non-formelle en Haïti vise essentiellement les personnes marginalisées notamment les enfants, les jeunes, les adultes des deux sexes à besoin spéciaux, en situation de vulnérabilité, n’ayant eu jamais accès à l’école, les orphelins, les enfants de rue, les enfants en conflit avec la loi, parents précoces, personnes à mobilité réduite, […] », a-t-il rappelé.

Jacques Michel Gourgue, le représentant du Coordonnateur de l’unité de Gestion du Projet (UGP) de la Banque Mondiale, s’est dit particulièrement heureux de prendre part au lancement de ce projet. « Le lancement du PAGAEF ouvre une ère nouvelle qui va contribuer aux efforts nationaux visant à renforcer la gouvernance de ce sous-système », a-t-il déclaré. Il se dit persuadé que ce projet aidera le pays à dynamiser ce sous-secteur et permettre aux acteurs de s’approprier la politique de l’éducation non-formelle.

Pour sa part, le représentant du Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), Bruno Maes, a rappelé que l’éducation non-formelle est une priorité du Plan décennal de l’éducation et de la formation (2020-2030) traduite à travers deux sous-programmes : l’éducation des enfants en dehors de l’école et l’éducation et l’alphabétisation des adultes.

Pour M. Maes, le projet de renforcement de la gouvernance de l’éducation non-formelle est une bonne opportunité pour toute la communauté scolaire de renouveler son engagement en vue d’alphabétiser tous les adultes en particulier les jeunes filles, d’assurer une éducation de qualité pour les enfants ayant accès au système formel afin d’éviter leur décrochage et d’accompagner les enfants en dehors du système formel par des stratégies d’éducation alternatives.

Conscient que le lancement de ce projet constitue un grand chantier très prometteur et que le contexte est difficile, l’Unicef sera aux côtés des initiateurs dudit projet pour relever les défis pour le bien-être intégral des jeunes, des enfants et des femmes haïtiennes, selon M. Maes. « Je demeure aussi convaincu qu’avec la contribution et la collaboration entre les acteurs de l’éducation, nous saurons faire œuvre utile », a-t-il ajouté.

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Photo: Ody Bien-Eugène | Juno7

Pour la Secrétaire d’État à l’alphabétisation et à l’éducation non-formelle, Sandra Jacques Suzette Michel Saint-Georges, l’éducation non-formelle dont l’alphabétisation représente un instrument incontournable pour amener le pays sur la voie de la modernisation. « […] il n’y pas de doute que l’éducation non-formelle dans la société de l’économie du savoir d’aujourd’hui constitue un élément indispensable pour sortir le pays de la pauvreté et mettre fin à l’exclusion sociale, à la marginalisation des uns et des autres et permettre à tous d’assumer leur citoyenneté active », a-t-elle déclaré, soulignant que le lancement de ce projet revêt une importance capitale pour Haïti.

Auguste D’Meza qui représentait le ministre de l’éducation nationale a, dans ses propos de circonstances, préconisé que l’éducation non-formelle, l’une des priorités du ministère, englobe toutes les catégories de délaissés de la société haïtienne. « Il ne faut pas oublier ceux qui ont été déscolarisés, soit pour des raisons économiques soit pour des raisons de guerre. Il faut qu’on ait en vue en permanence ces adolescents et adolescentes que nous avons gommés de la liste des bénéficiaires des services publics », a-t-il déclaré.

Le professeur Auguste D’Meza a également souligné dans son allocution que le ministère de l’éducation nationale, conscient de l’importance de ce sous-secteur, a voulu le doter en premier lieu d’une politique nationale, l’élaboration d’un plan d’action et aussi la transformation du comité interinstitutionnel en commission.

Le représentant du ministre Manigat en a profité pour remercier, au nom du MENFP, l’UNESCO qui a été toujours un partenaire important dans ce sous-secteur, l’Unicef pour son appui technique et financier, selon ses propos. « Nous sommes reconnaissants envers la Banque mondiale qui a répondu, via le projet Promesse, à l’appel pressant du ministère et de la sous-secrétaire d’État pour que ce sous-secteur soit doté d’un budget pour le structurer, l’organiser et qu’il ne soit pas considéré comme une voie de garage », a-t-il déclaré.

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