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L’ancien Sénateur Moïse Jean-Charles prône la violence révolutionnaire pour renverser le gouvernement en place dirigé par le docteur Ariel Henry.
Ce lundi 29 janvier 2024, le responsable du parti « Pitit Desalin », Moïse Jean-Charles a lancé les mouvements anti-gouvernementaux au Cap-Haïtien. Au début de son discours, l’ancien Sénateur invite la population à maintenir la mobilisation anti-gouvernementale jusqu’à la démission du docteur Ariel Henry à la tête de la Primature. « Si Ariel Henry pa ale, kòmanse atake tout blan kap sipòte l yo » a-t-il déclaré.
Moïse Jean-Charles en a profité également pour accuser le chef du gouvernement comme le responsable de la crise multiforme qui ronge la société haïtienne depuis des mois. « C’est une honte pour nous les capois de constater comment c’est difficile de se rendre à Port-au-Prince en toute tramquilité en raison de la présence des groupes de gangs » poursuit-il en appelant la population à assumer ses responsabilités.
L’ancien candidat à la présidence a clairement indiqué que si la population prend les armes, il ne va piper mots. « Se wont m wont ki fè m pa di n pran zam » a-t-il martelé à plusieurs reprises en soulignant que s’il n’y a pas de mouvements violents à Port-au-Prince, Ariel Henry restera en toute tranquilité au pouvoir. De ce fait, il annonce qu’il sera dans la capitale le 1er Février prochain pour lancer les mouvements de mobilisation.
Sur la place Vertières, des militants prochent de l’ancien Sénateur Moïse Jean-Charles ont hissé à la place du bicolore bleu et rouge, le drapeau noir et rouge en exprimant leur frustration à l’encontre du gouvernement dirigé par le docteur Ariel Henry. Selon eux, la présence du docteur Ariel Henry au pouvoir facilitera une amplification de la crise.
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