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Préoccupée par l’aggravation des tensions politiques en Haïti, la CIDH invite l’État haïtien à prendre les mesures nécessaires

La Commission Interaméricaine des droits de l’Homme (CIDH) et le Bureau du Rapporteur spécial pour la liberté d’expression se disent préoccupés face à l’aggravation des actes de violences.

« La CIDH prie instamment l’État de prendre les mesures nécessaires pour garantir le droit à la liberté de réunion pacifique et d’adopter des mesures urgentes pour protéger la vie et l’intégrité des habitants du pays et permettre aux journalistes d’effectuer leur travail », indique la commission.

Il est impératif, selon la CIDH, que l’État mette à exécution les actions nécessaires pour assurer le déroulement des protestations sociales dans un climat pacifique.

« La dispersion d’une manifestation doit se justifier par le devoir de protection des personnes. l’État est tenu de recourir à des mesures plus sûres et moins préjudiciables pour les manifestants. Le recours à la force lors des manifestations publiques doit rester exceptionnel, et ce dans des circonstances strictement nécessaires, conformément aux principes internationalement reconnus » soutient-elle.

Concernant les informations faisant état d’usage de violence contre les journalistes, Edison Lanza, Rapporteur spécial pour la liberté d’expression rappelle que « L’État a le devoir de garantir que les journalistes et les communicants qui remplissent leur mission d’information dans le cadre d’une manifestation publique ne font pas l’objet de détention, menace, agression ou limitation de quelque forme que ce soit dans leurs droits d’exercer leur profession ».

Ainsi, elles invitent les autorités à mener une enquête rapide et approfondie sur le comportement de la police pendant ces manifestations et d’appliquer les sanctions appropriées.

De même, la Commission exhorte toutes les forces politiques haïtiennes à renouer avec les voies pacifiques de concertation politique et à préserver les institutions démocratiques du pays.

Par ailleurs, la CIDH et le Bureau du Rapporteur spécial estiment que ce contexte « défavorable » qui prévaut actuellement en Haïti met en évidence trois préoccupations principales : la nécessité de renouer avec le dialogue politique, la garantie de protestations libres et pacifiques et la reprise des services de base interrompus à cause de l’escalade de violence. La commission promet ainsi de poursuivre et d’intensifier ses activités de suivi de la situation dans le pays.

La CIDH est un organe principal et autonome de l’Organisation des États Américains (OEA), dont le mandat émane de la Charte de l’OEA et la Convention américaine relative aux droits de l’Homme. Composée de sept membres indépendants, elle a pour fonction de promouvoir le respect et la défense des droits de la personne dans le continent américain et servir d’organe consultatif de l’Organisation en la matière.

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