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Assassinat de Jovenel Moïse: une occasion pour la justice Haïtienne de redorer son blason, de rendre justice aux parents de la victime selon l’OPC. Sinon, on devra faire le procès de la justice haïtienne.
“Le système judiciaire haïtien est pris en otage par des secteurs et affaibli par un organe disciplinaire, le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire”, a déclaré l’Office de protection du citoyen. Plus de 30 cas d’assassinat ont été répertoriés durant les trois dernières décennies sans aucun grand procès criminel spectaculaire, signale l’Office de protection du citoyen qui voit en l’assassinat de Jovenel Moïse, l’occasion pour la justice Haïtienne de redorer son blason. Dans ce contexte, l’OPC recommande au Commissaire du Gouvernement “de ne pas se laisser intimider” et demande au Premier Ministre Ariel Henry de traduire “ses beaux discours” en des actes concrets pour l’avancement du dossier.
‘Pas moins de 44 personnes dont 12 policiers ont été arrêtés par la Police et des avis de recherche sont lancés à l’encontre de plusieurs individus pour leur implication présumée dans l’assassinat”, l’OPC salue, dans une note publiée ce 1er août,les efforts de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) et du Parquet de Port au Prince dans le traitement de ce dossier.
L’assassinat crapuleux et révoltant du Président Jovenel MOISE ne doit pas rester impuni note l’OPC qui estime que “faire la lumière sur ce crime ignoble, poursuivre et sanctionner les commanditaires, les auteurs intellectuels et matériels est une obligation de l’heure car au-delà de la disparition du Président Moise, c’est le pays qui a subi un affront où des mercenaires étrangers sont rentrés sur le sol national, en toute quiétude, et ont exécuté un Chef d’État en sa résidence. Aucun pays de la planète ne peut cautionner un tel acte. Aucune Organisation internationale, régionale ou nationale ne peut
accepter une telle atteinte à la dignité du peuple haïtien. Aucun citoyen lucide ne
peut applaudir une telle gifle.”
L’OPC rappelle cependant que ” de 1995 à date, la population haïtienne n’a jamais suivi un grand procès criminel avec condamnation des accusés coupables à de lourdes peines qui pourrait servir d’action dissuasive pour les individus voulant commettre des actes répréhensibles au sein de la société.”
Plus de 30 cas d’assassinat ont été répertoriés durant les trois dernières décennies, sans aucun grand procès criminel d’assassinat spectaculaire, rappelle l’Office de protection du citoyen qui cite en exemple les cas de Me Guy Malary,
Me Mireille Durocher Bertin, Jean Léopold Dominique, Jacques Roche, Pasteur Jean Molès Lovinsky Berthomieux, Rospide Pétion, Me Monferrier Dorval,Grégory St Hilaire, Evelyne Sincère, Diego Charles et Marie Antoinette Duclaire, et plus récemment celui du président Jovenel Moïse, assassiné chez lui à pèlerin 5 dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021.
“Le système judiciaire est pris en otage par des secteurs et affaibli par un organe disciplinaire (le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire) qui protège les juges malhonnêtes et corrompus mais persécute, à travers de fausses ONGs de droits
humains, ceux qui sont honnêtes et qui veulent rester indépendants, fidèles à leur mission” selon cette note qui porte la signature de Renan Hédouville, ancien responsable d’une ONG de droits humains, CARLI.
Par conséquent, l’OPC, dans cette note, recommande au Parquet de Port au Prince, particulièrement le Commissaire du Gouvernement de ne pas se laisser intimider par les pressions ou les manœuvres déloyales des individus de tout acabit qui veulent à tout prix saboter l’enquête sur l’assassinat du Président Jovenel MOISE dans le but de renforcer le phénomène de l’impunité en Haïti à des fins inavouées et inavouables.
En outre, l’OPC demande au Premier Ministre en fonction, Dr Ariel Henry de traduire “ses beaux discours” en des actes concrets consistant à faire avancer le dossier de l’assassinat du Président Jovenel Moise conformément à la procédure pénale.
En savoir plus:
Yon gwo sware omaj te òganize nan memwa Marie Antoinette Duclaire ak Diego Charles