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Jean Charles MOÏSE lance un appel incendiaire contre les banques, « N’ap boule yo », répondent ses partisans

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Jean Charles MOÏSE lance un appel incendiaire contre les banques y compris la BRH, « N’ap boule yo », répondent ses partisans.

Dans la capitale, Port-au-Prince, comme dans plusieurs villes de provinces plusieurs personnes ont gagné les rues, le lundi 22 aout, pour protester contre l’insécurité, l’inflation, la crise du carburant et l’augmentation du taux de change. Au Cap-Haïtien, Jean Charles MOÏSE qui a lancé un appel au soulèvement général tout en revendiquant la paternité du mouvement a tenu un meeting pour haranguer la foule et diriger la colère des gens contre les banques commerciales et la banque centrale.

Dans un extrait de son intervention partagée sur les réseaux sociaux, le leader de Pitit Dessalines, au début n’y allait pas par quatre chemin en demandant à la foule de fermer les portes de toutes les banques si le taux de vente du dollar n’est pas maintenu en dessous de 100 gourdes. Quand il a proféré la menace de paralyser le fonctionnement des banques commerciales, la foule en agitant les mains en l’air et les drapeaux noir et rouge a commencé à scandé : « N’ap boule yo ».

Le leader politique a pris son pied et fini par dressé la liste complète des banques : Sogebank, Unibank, Banque de l’union haïtienne, Banque populaire haïtienne, Banque nationale de crédit, CapitalBank et même la banque centrale ; la foule en contrebas répond : « N’ap boule yo ». Voyant la réaction des gens qui répétaient presqu’à l’unisson « N’ap boule yo », Jean Charles MOÏSE a repris la liste des banques commerciales y compris la BRH avant de féliciter les gens « Nou gen bon elèv ». « Si dola a pa bese mwens ke 100 goud nou pa responsab bank yo », a-t-il tranché sur son ton menaçant.

Le même jour en conférence de presse, le gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH) a fait part de la volonté des autorités d’adresser le problème de l’augmentation vertigineuse du taux de change du dollar par rapport à la gourde. Il a surtout expliqué la complexité du problème de l’offre et la demande de devises sur les segments formel et informel du marché ainsi que les pressions inflationnistes dans le pays qui risquent de s’amplifier au regard de la montée de l’inflation au niveau des pays partenaires économiques d’Haïti notamment aux États-Unis (9,1 % en juin et 8,53 % en juillet) et en République Dominicaine (9,48 % en juin et 9,43 % en juillet).

Selon Jean Baden Dubois, cette chute de la monnaie locale où il fallait environ 150 gourdes pour un dollar sur le marché informel la semaine écoulée est le fruit des turbulences politiques notamment le phénomène « peyi lòk », des effets de la Covid-19 comme choque économique et financier, les impacts de l’insécurité sur le pays avec le blocage de quatre départements et d’autres chocs externes comme la guerre en Ukraine. La démarche de Jean Charles MOÏSE est inscrite dans la liste des causes structurelles au problème de change dans le pays.

En savoir plus:

23 août 1791: révolte des esclaves de Saint-Domingue

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