L’université Quisqueya condamne l’enlèvement du recteur de l’Université de Port-au-Prince, le Professeur Gérard Dorcély
En réaction au Kidnapping du Professeur Gérard Dorcély, Recteur de l’Université de Port-au-Prince, l’Université Quisqueya a publié une note de presse pour condamner avec la plus grande fermeté cet acte de violence et lancer un appel solennel au Gouvernement, à l’ensemble des acteurs de la classe politique, aux forces vives du pays afin de les inviter à s’engager dans une négociation soutenue en vue de mettre au point une réponse coordonnée à l’expansion des gangs.
L’université Quisqueya condamne avec la plus grande fermeté l’enlèvement du Professeur Gérard Dorcély, Recteur de l’Université de Port-au-Prince, ancien Doyen de l’INAGHEI et ancien Ministre de l’Éducation nationale », lit on dans cette note publiée sous la signature de Jacky Lumarque, Recteur de l’Université Quisqueya.
« Combien de nos éducateurs, de nos professionnels, de nos étudiants, de nos artisans, de nos chefs d’entreprises et de fonctionnaires de l’État doivent continuer à endurer cette violence des gangs avant que les autorités ne se décident à montrer la volonté politique qui s’impose et à mobiliser les ressources nécessaires pour s’attaquer de manière frontale et cohérente au problème de l’insécurité ? Quand la population sera-t-elle enfin libérée de cette nouvelle forme d’asservissement ? Quand le cauchemar des victimes et de leurs proches cessera-t-il », questionne L’UniQ dans cette note.
L’Université Quisqueya, a travers cette note, lance un appel solennel au Gouvernement, à l’ensemble des acteurs de la classe politique, aux forces vives du pays, et les invite à s’engager toutes affaires cessantes dans une négociation soutenue en vue de mettre au point une réponse coordonnée à l’expansion des gangs.
« Si nous ne consentons pas le sursaut collectif nécessaire pour bâtir cette coalition nationale contre le développement du banditisme, l’appareil d’État pour le contrôle duquel la classe politique investit tant d’énergie ne sera plus qu’une dépouille, pour le déshonneur de la nation et le malheur du pays », conclut la note.
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