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Mot d’ordre de grève: Mésentente entre des organisations syndicales, la capitale haïtienne toujours clairsemée.
Les violons ne s’accordent pas entre le syndicaliste Montès Joseph, Coordonnateur Général du Front Unifié des Transporteurs et des Travailleurs d’Haïti (FUTRAH) et les organisations syndicales STTH et APCH dont le syndicaliste Anderson Desroces . Dans une note datée du lundi 18 octobre, Montès Joseph avait annoncé la levée du mot d’ordre de grève tandis que dans un tweet d’autres groupes syndicats contredisent les déclarations de monsieur Montès Joseph.
Ce dernier a révélé que 30 organisations syndicales ont endossé cette décision tout en indiquant que le mot d’ordre de grève est toujours maintenu pour ce mardi dans le Grand Sud du pays.
STTH et APCH ont rejeté d’un revers de main la décision du syndicaliste Montès Joseph en indiquant que les groupes syndicalistes ayant endossé la levée du mot d’ordre de grève ne sont pas les initiateurs de ce mouvement, ils n’ont pas l’autorisation de sortir des notes.
Port-au-Prince paralysé
Depuis lundi, la capitale haïtienne et certaines grandes villes du pays étaient complètement paralysées. Pour ce mardi, les activités sont toujours au ralenti dans la capitale haïtienne. Les portes des banques commerciales, des écoles, et des bureaux publics sont restées fermées.
Par ailleurs, le transport en commun fonctionne au ralenti. Comme à l’accoutumée, il y a une forte présence de taxi-motos, a constaté un de nos reporters.
La mésentente entre les deux organisations syndicales ont créé la confusion totale au sein de la population. Cette décision montre le manque de leadership existant dans ce secteur.
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