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Prise en otage du TPI: le réseau national des magistrats haitiens et l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens appellent le gouvernement à prendre ses responsabilités
Le réseau national des magistrats haitiens et l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens ont exprimé leur inquiétude face à la situation qui prévaut au palais de justice de Port-au-Prince (TPI) pris en otage par des bandits armés depuis le 10 juin. Ces regroupements de magistrats appellent le gouvernement à prendre des disponib en vue de reprendre le contrôle du Tribunal.
Le RENAMAH, dans une note qu’elle a publié le 21 juin en cours, a souligné l’impuissance et l’indifférence des autorités, notamment du CSPJ qui sont révélatrices de l’Etat failli et pourchassé.
Dans cette note publiée sous la signature de son président le Magistrat Ikenson Edumé, le RENAMAH appelle le Gouvernement ainsi que le CSPJ à se montrer dignes de la responsabilité qui est la leur et revendique, dans le même temps , » une enquête impartiale pour fixer les responsabilités dans la mise à sac du palais de Justice de Port – au – Prince. »
De son côté l’ANAMAH a alerté le premier ministre Ariel Henry sur les rumeurs faisant croire que d’autres institutions, telles la COUR SUPERIEURE DES COMPTES ET DU CONTENTIEUX ADMINISTRATIF (CSCCA) et les PRISONS CIVILES DE PORT-AU-PRINCE ET DE LA CROIX DES BOUQUETS seraient successibles de connaître le sort du Palais de justice de Port-au-Prince. Selon l’association, l’idée est de ternir au maximum l’image du Pouvoir Judiciaire déjà dans un état lamentable ,pour solliciter ensuite sa mise sous tutelle sous forme d’assistance internationale.
L’ANAMAH dit croire que la responsabilité de l’État est directement engagée. « Des hommes aux commandes aujourd’hui devront tôt ou tard répondre de leurs obligations (LA DEFAITE DU DROIT EST PROVISOIRE). »